Publié le 13 février 2025–Mis à jour le 14 février 2025
Le Catalyseur intervient actuellement auprès des étudiantes et étudiants en Master mention Biologie moléculaire et cellulaire (BMC). Découvrez l'un des projets fictifs de startup innovante développé par les étudiantes et étudiants : Biominson.
Parmi les nombreuses formations de l'université auprès desquelles Le Catalyseur intervient, on retrouve le Master mention Biologie moléculaire et cellulaire (BMC).
Durant le 2nd semestre des M1 BMC, nos formateurs encadret les étudiantes et étudiants sur un projet de startup fictive qui mobilise leurs expertises en biologie moléculaire et cellulaire.
Parmi la quinzaine de projets imaginés, nous avons rencontré l'équipe en charge du projet Biominson, une startup développée par 6 étudiantes et étudiants qui souhaitent améliorer le diagnostic de la maladie de Parkinson grâce à une solution innovante.
Nous leur avons posé quelques questions pour en savoir plus :
Quel est votre projet de startup fictive et en quoi consiste-t-elle ?
Notre projet s'appelle Biominson.
On aimerait pouvoir améliorer le diagnostic de la maladie de Parkinson à partir d'une analyse du microbiote des patients. Il y en a déjà qui existent, notre volonté c'est de développer ça et de proposer un service de diagnostic précoce de la maladie. C'est là-dessus qu'on développe la startup fictive.
Concrètement, et en restant dans la théorie, il faudrait faire des analyse de selles des patients atteints de la maladie de Parkinson pour pouvoir analyser les populations bactériennes et pouvoir trouver des signatures uniquement présentes chez les personnes porteuses de cette maladie."
Comment avez-vous eu l'idée de créer ce projet ?
On s'intéresse toutes et tous aux signatures moléculaires de maladies de manière générale, et certaines personnes parmi nous on déjà travaillé sur le microbiote.
On avait l'idée de l'adapter à la maladie de Parkinson. Après discussion et quelques recherches, on a trouvé des papiers scientifiques qui allaient dans ce sens donc on est parti là-dessus."
Actuellement, où en êtes-vous ?
Là on est en train de définir les différents domaines d'activité de la startup, les tâches que l'on va devoir effectuer dans chacun de ces domaines et également la charge de travail et les risques liés au projet qui pourraient affecter le développement de la startup.
Une fois tout ça établit il faudra développer le projet de startup avant un oral de présentation en mars.
On a également des livrables à rendre tout au long du projet."
Est-ce qu'aborder la formation de cette manière ça change beaucoup de chose pour vous ?
Nous on est vraiment dans la recherche, on ne connaît pas du tout le monde des startups et de l'entrepreneuriat. On est pas du tout dans l'optique de développer et vendre un produit ou un service, donc forcément ça nous apprend pas mal de choses.
Après, c'est compliqué de s'adapter car ça nous sort parfois un peu trop de notre bulle, mais on y arrive quand même."
Que penses-tu d'avoir cet aspect "entrepreneuriat" au sein d'une formation axée recherche ?
C'est une très bonne chose.
Il faut aussi des startups dans le domaine de la recherche. Donc de cette manière, ça nous forme savoir comment concrétiser une idée et comment fonctionne une entreprise au cas où on viendrait à en développer une dans le futur."